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La prise du diable

Lina Wolff

Traduit du suédois par Anna Gibson

Éditeur : Les Argonautes Éditeur

Une jeune femme scandinave s’installe à Florence où tout lui semble étranger et écrasant : les toits de tuiles, les tours des églises, l’homme qu’elle a rencontré. Elle se dit qu’elle vient d’une région froide et aride, et qu’il pourrait bien être celui qui réchauffera la terre gelée en elle.

La prise du diable est l’histoire de ces deux-là, de leurs corps et de leurs esprits. De l’emprise qu’elle a sur lui, et de l’emprise de plus en plus forte qu’il exerce sur elle.

Dans un récit aussi radical que vertigineusement drôle, Lina Wolff dépeint la folie misogyne déguisée en normalité de notre société.

Parution 5 janvier 2024
Pages 272
ISBN 9782494289307

La Prise du diable, roman de l'autrice suédoise Lina Wolff

présent

humour • solaire

Mood du livre
amour, condition féminine, violence

22.90 Boutique des Argonautes

Le mot de l'éditrice

« J’ai été happée dès les premières lignes par ce roman radical et profondément dérangeant. Son sens de l’observation, sa perspicacité et la maîtrise étonnante de son récit font de Lina Wolff une autrice hors norme. La prise du diable est un grand roman sur les mécanismes de l’emprise. »
. »
Katharina Loix van Hooff

Auteur/Autrice

Lina Wolff romancière suédoise et autrice de La prise du diable

Lina Wolff

Née à Lund en 1973, Lina Wolff est largement considérée comme l’une des voix les plus fascinantes de la littérature scandinave d’aujourd’hui. Son premier roman, Bret Easton Ellis et les autres chiens (Gallimard, 2019), rencontre instantanément le succès. Avec son deuxième ouvrage, Les Amants polyglottes (Gallimard, 2018), elle remporte en 2016 le prix August, le plus prestigieux des prix littéraires suédois. Elle est également la traductrice suédoise de Gabriel García Márquez, Roberto Bolaño et Karina Sainz Borgo.

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Traducteur/Traductrice

Anna Gibson est traductrice littéraire du suédois et de l'anglais

Anna Gibson

Anna Gibson est une traductrice du suédois et de l’anglais vers le français. Diplômée de l’ENS de Sèvre et titulaire d’une maîtrise de philosophie, elle débute sa carrière en 1990. Elle travaille notamment sur Les chaussures italiennes d’Henning Mankell, publié aux éditions du Seuil, Lola à l’envers de Monika Fagerholm, publié aux éditions Stock et Hanna et ses filles de Marianne Fredriksson, publié chez Archipoche. En plus d’être traductrice, elle est également écrivaine. Son roman, Cet été, est publié aux éditions Balland en 1997.

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Ils en parlent

  • « Lina Wolff est une romancière très intéressante. Car elle a une façon bien à elle de raconter cette histoire d’emprise, d’en saisir les mécanismes, la folie. Parce que son écriture est comme du poil à gratter, elle démange, elle dérange, mais on ne résiste pas de s’y frotter.  »

    Christophe Gilquin, librairie L’Atelier

  • « Avec l’impassibilité d’une entomologiste observant la lutte à mort de deux araignées dans un bocal, Lina Wolff relate les phases d’une relation de plus en plus malsaine et sans issue. »

    Le Monde des livres, Elena Balzamo

  • « Avec un humour glaçant qu’elle manie comme une arme de torture, Lina Wolff raconte la tragédie banale de l’emprise. »

    L’Obs, Didier Jacob

  • Un roman au scalpel, subtil et d’une lucidité indépassable. Un page-turner frénétique et envoûtant. Fascinant, habile, c’est le tissage véritable des dominations.

    Evlyne Leraut – L’élégance des livres

  • Récit d’une passion fatale ? Non. Au fil des pages, par petites touches, l’autrice fait émerger la matière de sa réflexion : l’emprise, « la prise du diable ». Sans voyeurisme, sans jugement. Loin du cliché auquel on souscrit spontanément, elle dessine les contours d’une situation plus complexe que celle du binôme prédateur-victime, celle où la jouissance même peut jaillir de la brutalité. L’intolérable désir maladif de possession brûle l’un et l’autre pervers, enchaînés l’un à l’autre, à jamais. Le dénouement est superbement tragique… La finesse de l’analyse, chez une jeune romancière, la précision et la beauté de la langue séduisent dans ce conte cruel.

    Les Notes (C.B et C.H)

  • « Lina Wolff nous met face à un drame insidieux et nous défie de détourner les yeux. Une construction maîtrisée pour un texte absolument nécessaire et d’une grande intelligence. »

    Manon Rolland, librairie L’Attrape-Cœurs

  • « L’histoire d’une vulnérabilité totale qui consiste à aimer celui qui veut vous détruire. C’est palpitant, gênant et impossible à lâcher. » 

    Dagens ETC, Suède

  • « On ne veut pas vraiment connaître la fin, mais on ne supporte pas non plus de ne pas la connaître.  »

    Atlas, Danemark

  • « Avec des escalades inattendues et des proportions faussées, La prise du diable est d’une intensité qui frôle la réalité elle-même. »

    Jury du Prix August, Suède

  • « … si intelligent, si drôle, si imprévisible. Si dense et atmosphérique… »

    Dagens Nyheter, Suède

  • « Lina Wolff a rarement besoin de plus d’une phrase ou deux pour rendre un univers réel, vrai, vibrant. Voici la vie, voici l’art de la prose. »

    Helsingborgs Dagblad, Suède

Extrait

« L’amour, ce pauvre mot si galvaudé,
si maltraité, si terriblement
couvert de bleus. »

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