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Le Chat, le Général et la Corneille

Nino Haratischwili

Traduit de l’allemand par Rose Labourie

Éditeur : Belfond • 2021 • 592 pages

 Entre Berlin, Moscou et une base militaire russe en Tchétchénie, des personnages qui pourtant n’ont rien en commun vont se croiser. Alexander Orlov, un oligarque russe sans foi ni loi, que l’on surnomme le Général, est impliqué dans le meurtre sordide d’une jeune tchétchène. Refusant de révéler la vérité, même à sa fille, il voit son monde vaciller lorsque son secret semble le rattraper vingt ans plus tard. Il embauche alors une comédienne qui ressemble comme deux gouttes d’eau à la défunte. Sessili, dite « le Chat », a dû mal à s’adapter à sa nouvelle existence berlinoise. Elle est hantée par le drame dont sa famille et elle ont été victimes. Pour compléter le tableau, un journaliste allemand, « la Corneille », décide d’enquêter sur les exactions russes au cours de la guerre de Tchétchénie.Si le titre de ce roman de presque 600 pages traduit de l’allemand donne l’impression que nous allons lire une fable, c’est pourtant plutôt une intrigue politique et historique vertigineuse et pleine de suspense que tisse Nino Haratischwili.

« Il fallait se battre, se battre comme une lionne, ainsi que Natalia Ivanovna lui avait appris à le faire. Autrement elle terminerait comme ces vieilles femmes sur la place du marché, avec un fichu en laine sur la tête, les mains croisées sur les genoux, les yeux jaunes et poisseux, et la bouche pleine de fiel – si elle ne partait pas, si elle n’échappait pas à ces montagnes et à ce fleuve, à cette nature à la beauté illusoire. »

le chat général et la corneille

guerre de Tchétchénie

passé/présent

drame • mystérieux • sombre

Mood du livre
deuil, famille, guerre

Auteur/Autrice

Nino Haratischwili

Nino Haratischwili est née en 1983 à Tbilissi en Géorgie. Venu en Allemagne en 2003 pour y étudier la mise en scène et la dramaturgie, elle vit aujourd’hui à Hambourg. D’abord connue pour ses pièce de théâtre, son roman, Juja, reçoit le prix du premier roman du Buddenbrookhaus Lübeck en 2011. Son premier livre traduit en français Mon doux jumeau se voit récompensé par le prix des éditeurs indépendants. C’est avec La huitième vie qu’elle est devenu d’abord en Allemagne, puis dans le monde entier, une des représentantes d’une littérature européenne des migrants de la deuxième génération qui surprend et fascine.

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Traducteur/Traductrice

Rose Labourie

Rose Labourie est une traductrice littéraire de l’allemand et de l’anglais spécialisée en littérature générale. Après avoir été étudiante à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm et de Sciences Po Paris, elle obtient le Master édition de la Sorbonne. Elle se lance ensuite dans la traduction et intègre l’École de traduction littéraire en 2015. Désormais traductrice à plein temps, elle a traduit une trentaine d’ouvrages de l’allemand et de l’anglais vers le français, notamment La fabrique des salauds de Kris Kraus (Belfond), Brandenbourg de Juli Zeh (Actes Sud) et Sanction de Ferdinand von Schirach (Gallimard).

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Ils en parlent

Pour l’instant nous n’avons pas encore pu recueillir de coups de cœur de libraires pour ce livre.

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