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Le retour

Dulce Maria Cardoso

Traduit du portugais par Dominique Nédellec

Éditeur : Stock • 2014 • 308 pages

Fraichement débarqués à Lisbonne, la vie de Rui et de sa famille a basculé en 1975, lorsque la guerre civile éclate en Angola. La Révolution des Oeillets met fin à la dictature du président du Conseil portugais António de Oliveira Salazar. Comme tous les Blancs, Rui et sa famille retournent en métropole. Mais avant le départ, le père du jeune homme est arrêté car on le soupçonne d’avoir pris part à des massacres.
À Lisbonne, dans un univers complètement différent de celui qu’il a toujours connu, Rui s’adapte tant bien que mal à sa nouvelle vie et surtout, il attend avec angoisse de savoir si son père pourra un jour revenir. Un roman juste et sensible sur l’adolescence et l’exil, écrit par une autrice qui a elle-même quitté l’Angola en 1975.

« Ma sœur accuse mon père d’en avoir rien à faire de ce qui pourrait nous arriver et si on avait écouté ma mère on serait partis depuis belle lurette, avant même M. Manuel. Je ne crois pas que mon père en ait rien à faire de nous, malgré tout je comprends pas pourquoi on est toujours pas partis alors qu’il peut nous arriver des ennuis à tout moment. »

guerre civile angola

passé/présent

poignant

Mood du livre

Auteur/Autrice

Dulce Maria Cardoso

Née en 1964 Trás-os-Montes, Dulce Maria Cardoso a passé son enfance en Angola, qu’elle a dû quitter pour rejoindre Lisbonne en 1975 après la guerre civile. Son oeuvre littéraire s’est vue récompensée par de nombreux prix, notamment le European Union Prize for Literature en 2009 pour son roman Violeta.

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Traducteur/Traductrice

Dominique Nédellec

Dominique Nédellec est traducteur du portugais vers le français, spécialisé en littérature générale, littérature jeunesse, bande dessinée et beaux-arts. Il a notamment travaillé sur Le retour de Dulce Maria, Le Plus Mauvais Groupe du monde de José Carlos Fernandes et La Mort et le Météore de Joca Reiners Terron. ll a reçu plusieurs prix pour ses traductions, notamment le prix Laure Bataillon 2021, décerné par la MEET de Saint-Nazaire, pour la traduction de Le Quartier – Les Messieurs de Gonçalo M. Tavares, (éd. Viviane Hamy 2021) et Grand Prix de traduction de la ville d’Arles 2019 pour Jusqu’à ce que les pierres deviennent plus douces que l’eau d’António Lobo Antunes (Christian Bourgois).

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Ils en parlent

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