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La longue marche

Ayhan Geçgin

Traduit du turc par Sylvain Cavaillès

Éditeur : Actes Sud • 2019 • 224 pages

Dans la ville d’Istanbul, un homme décide de tout quitter et se lance dans une longue marche solitaire à travers la ville. Après mille aventures, il arrive dans les montagnes à l’Est de la Turquie. Dans cet endroit reculé, il décide de prendre le temps de se retrouver lui-même. Sa rencontre avec un enfant perdu va lui permettre d’affronter sa propre histoire. Un roman bouleversant, plein de sobriété, l’apogée de l’œuvre d’Ayhan Geçgin.

« Il se prépara. Mit quelques affaires dans son petit sac à dos. Demain matin, pensa-t-il, je vais me lever tôt et me mettre en route. Je vais marcher longtemps. »

passé/présent

évasion

Mood du livre
quête identité

Auteur/Autrice

Ayhan Geçgin

Ayhan Geçgin est né à Istanbul en 1970. Il a suivi des études de philosophie à Ankara.
Son écriture, d’une remarquable efficacité, et son questionnement sur l’identité et la place de l’individu dans les sociétés urbaines contemporaines font de lui l’un des écrivains turcs les plus intéressants du moment.

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Traducteur/Traductrice

Sylvain Cavaillès

Sylvain Cavaillès est écrivain et traducteur, auteur d’une thèse soutenue à l’université de Strasbourg sur la représentation des Kurdes et des régions kurdes de Turquie dans la littérature turque. Il est aussi fondateur des éditions Kontr, qu’il a lancées en 2017. Il a traduit Hakan Günday (« La Gravité de la place Taksim », dans Le Livre des places, Inculte, 2018), Ayhan Geçgin (La Longue Marche, Actes Sud, 2019), Murathan Mungan (Cérémonie funèbre, Les Djinns de l’argent, 2018, Mahmud et Yezida, Le dernier Istanbul, 2021), Murat Özyaşar (Rire noir et Certifié conforme. Histoires de Diyarbakır, Kontr 2018 et 2021), Kemal Varol (Ouâf, Kontr, 2020, prix France-Turquie 2021), Işık Ergüden (Que les ténèbres soient ! Suivi d’Au crayon, Kontr 2019), Niyazi Zorlu (Âdem, Kontr 2019). En tant qu’écrivain, son dernier livre paru est Frontière noire (Mémoire active, 2016).

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Ils en parlent

  • « Étouffé par une immensité urbaine saturée, le héros se met en route pour échapper à un ordre social qui l’oppresse. Un geste qui dit le refus catégorique de céder à la résignation ambiante. […] Une sorte de retour à l’état sauvage qui va lui permettre de se purifier et de ranimer en lui une humanité perdue. Ou comment renouer avec la liberté. »

    Jean-Paul Champseix, Médiapart

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