Ajouter aux favoris

Le train zero

Iouri Bouïda

Traduit du russe par Sophie Benech

Éditeur : Gallimard • 1999 • 140 pages

Dans une gare perdue au fin fond de la Russie, un train mystérieux passe. Ne vous risquez pas à monter à son bord, nul ne sait où il va et ce qu’il advient des voyageurs qui l’empruntent. Sur le quai, des personnages se croisent et se cotoient, en un ballet sombre et tragique. Un roman magistral.

Une lumière brillante s’alluma au loin. Ça cliquette, ça mugit, ça fonce -c’est le train zéro. Le voilà qui passe en rugissant sur le pont grelottant, il s’élance dans le tournant et fonce vers l’aiguillage – hou!hou! et il passe en trombe, avec un hurlement insoutenable, dans les gémissements du métal et des nuages de vapeur corrosive. Deux locomotives à l’avant, deux locomotives à l’arrière. Comme une horloge. Ric-rac. Sans la moindre anicroche. Hou! Hou! Il disparaît dans le tournant.

présent

frisson • sombre

Mood du livre
mystère, mort, destinée

Auteur/Autrice

Iouri Bouïda

Né en 1954 à Znamensk, Iouri Vassilievitch Bouïda est un écrivain russe. Il écrit des articles pour des magazines russes, mais aussi des nouvelles et des romans, traduits en allemand, polonais, finnois, japonais mais aussi français. Huit de ses romans sont publiés en France, notamment Le train zéro (Gallimard, 1999, traduit du russe par Sophie Benech), adapté au théâtre en 2020 par Aurélia Guillet.

en savoir plus

Traducteur/Traductrice

Sophie Benech

Après des études de Lettres classiques puis de longs séjours en URSS, Sophie Benech se consacre depuis plus d’une trentaine d’années à la traduction littéraire (plus d’une cinquantaine de titres). Elle a traduit pour de nombreux éditeurs (Gallimard, Verdier, José Corti, Le Bruit du temps, Actes Sud) des classiques comme Varlam Chalamov, Isaac Babel, Vassili Grossman, Anna Akhmatova, Nadiejda Mandelstam, Boris Pasternak ou encore Léonid Andreïev, ainsi que des contemporains : Ludmila Oulitskaïa, Iouri Bouïda et Svetlana Alexievitch. Sophie Benech fonde avec son père les éditions Interférences, qui comptent 46 titres à ce jour, principalement des traductions du russe, mais aussi de l’anglais, du polonais et du yiddish.
Elle est lauréate du prix Russophonie en 2010 pour Le Conte de la lune non éteinte de Boris Pilniak, du prix Laure Bataillon classique en 2012 pour les Œuvres complètes d’Isaac Babel et du prix de la SGDL et du ministère de la Culture pour l’ensemble de son œuvre de traduction en 2021.

en savoir plus

Ils en parlent

Pour l’instant nous n’avons pas encore pu recueillir de coups de cœur de libraires pour ce livre.

Panier
Votre panier